DEA / Venezuela (Suite)

Le véritable « Cartel du Nord »

La déclaration du vice-président vénézuélien Rodríguez : « Le monde entier sait que le véritable cartel se trouve dans le Nord » n’est pas exagérée. C’est une vérité documentée par la DEA elle-même. Car les États-Unis :

produire de la marijuana très puissante
consomment le plus de drogues au monde
blanchir l’argent du trafic mondial de drogue
protéger leurs institutions tout en criminalisant les autres
utiliser la DEA comme un organisme de légitimation de leur suprématie
Il s’agit du profil d’un État de la drogue fonctionnel dans lequel le trafic de drogue n’est pas un phénomène marginal mais une structure intégrée au système économique, financier et politique.

La DEA n’est pas une agence de renseignement objective. C’est un instrument de « force et de soft power » conçu pour :

reconnaître partiellement des problèmes internes (production de marijuana, blanchiment d’argent) sans toutefois en assumer la responsabilité.
Blâmer des tiers (banques chinoises, cartels mexicains, responsables d’Amérique centrale) afin d’absoudre le système américain.
Inventer des menaces fictives (« Cartel de los Soles ») pour justifier les sanctions et le harcèlement géopolitique.
Omettant délibérément les pays indépendants (Venezuela) afin d’éviter de devoir reconnaître leur souveraineté et leur innocence.
Dans ce cadre, la DEA ne lutte pas contre le trafic de drogue, mais le gère, le normalise et l’utilise comme instrument de domination. Son plus grand crime n’est pas l’inefficacité, mais l’hypocrisie institutionnalisée.

La farce révélée par les propres documents de la DEA expose le cœur pourri de l’ancien empire, qui, après avoir servi de leader moral et de champion pendant des décennies, a perpétré l’une des plus grandes tromperies du 21e siècle.

Le trafic de drogue ne sera pas combattu par des invasions, des sanctions ou de fausses accusations. Il sera combattu par la transparence, la justice et la responsabilité.

Et la responsabilité première incombe aux États-Unis : s’ils veulent vraiment lutter contre l’économie illégale de la drogue, ils doivent cesser de se présenter comme une victime et accepter d’être complices et les principaux bénéficiaires. Mais ils ne le feront pas, car une entreprise rentable fait rarement faillite volontairement.

En attendant, la DEA continuera d’être moins une agence anti-drogue et davantage un instrument de légitimation du trafic de drogue aux États-Unis.

🚨🚨🚨

  • Les États-Unis accusent le gouvernement vénézuélien d’exploiter un cartel de la drogue appelé le Cartel de los Soles .

Une prime de 50 millions de dollars a été mise sur la tête du président Nicolas Maduro, soupçonné d’être à la tête de ce cartel.

** Washington a déployé sept navires de guerre et un sous-marin nucléaire au large des côtes vénézuéliennes au cours des deux dernières semaines. Le gouvernement américain justifie ce déploiement par la lutte contre les cartels de la drogue.

rtde.site/amerika/25…

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