Après la fuite de la hausse (pas si) surprise de la taxe foncière, prévue par le gouvernement en 2026, Sébastien Lecornu a décidé de l’annuler et de laisser la main aux départements d’actualiser, ou non, la base de calcul de cet impôt.
Sébastien Lecornu a décidé de changer son fusil d’épaule sur la hausse de la taxe foncière, que le ministère de l’Économie a tenté de faire passer de manière discrète pour l’an prochain. C’est raté. Dans les municipalités, cette hausse de 63 euros en moyenne, qui devait concerner 7,4 millions de logements, a suscité de vives réactions et les élus locaux ont fait une contre-proposition, acceptée par le Premier ministre.
« La réalité pour le court terme, c’est que toute approche nationale est mort-née », a déclaré Sébastien Lecornu mercredi 26 novembre, lors de la session de questions au gouvernement au Sénat. « Il va falloir revenir à une approche départementale, (…) voire même commune par commune », a-t-il ajouté. C’est justement ce que demandaient les maires, qui n’ont pas accepté les manœuvres de l’exécutif sur les « éléments de confort » qui figurent dans la base du calcul de la taxe foncière.